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ARBORESCENCE

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Passage à traverser : reconsidérer sur un sol meuble

L’environnement digital s’est immiscé dans toutes les strates de mon quotidien plus où moins à mon insu. Et les dernières années ont boulversé mes fondamentaux. J’ai perdu mon chemin. Je ne peux pas reprendre où je m’étais interrompue.

 

Impossible de reprendre où je m'étais interrompue. Je veille à mon équilibre, je veille à mon corps, à le faire vivre, danser, chanter, jouer sur un clavier, composer, écrire, lire, pratiquer des arts martiaux, oeuvrer la matière picturale et le geste au gré des appétences colorées tout en arpentant les sources vives qui émergent ici ou là pour aimer autrement.  Migrer vers le nord. 

Artiste, vivant de la vente de mes peintures et de mes performances picturales en live ainsi que de mes collaborations avec le spectacle vivant où j’ai confirmé la maîtrise des nouveaux médias visuels et sonores, mon parcours poursuit sa trajectoire.

L’écriture m’a accompagnée dans le secret depuis la pré-adolescence. Je n’ai rien conservé de cette époque. J’ai ensuite intégré le processus d’écriture comme un moyen d’exister à soi.

En cheminant, j’ai épousé des formes puis d’autres formes d’expressions et de contextes où l’écriture émerge. J’observe des influences dites officielles et d’autres qui touchent à l’intime.

C’est lors d’un entretien avec une artiste que le montage est devenu un acte d’écriture à part entière. Chaque rencontre devenait l’occasion d’un entretien filmé, chaque situations m’offraient la perspective plusieurs points de vue selon que j’agit ou j’observe. J’ai capté et archivé toutes sortes de lieux, d’évènements, de situations.


Au début, le travail d’écriture se faisait en post production.
Après quelques formations, j’envisage l’écriture en première intention.

Je me définis comme une arpenteuse et j’ai engrangé émotionnellement un nombre considérable d’expériences. Chaque êtres croisés et son credo se sont gravés quelque part dans ma généalogie émotionnelle et identitaire. J’ai toujours navigué entre la mimésis et l’observation.

Être là et s’extraire?

La répétition, revoir, relire, revisiter, réentendre, refaire inscrit l’individu dans une circonvolution. Ce moyen donne le sentiment provisoire d’atteindre une forme intemporelle d’objectivité. Ce détachement apparent m’aide à éviter d’orienter mon propos.

« Se désapproprier le monde et soi. »

Nouvelles numériques - Cartes blanches & collaborations

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